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 La princesse des Abysses est une proie de choix [Privé Juliet Hottenberg]

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Le Chaperon Rouge
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Le Chaperon Rouge


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MessageSujet: La princesse des Abysses est une proie de choix [Privé Juliet Hottenberg]   La princesse des Abysses est une proie de choix [Privé Juliet Hottenberg] EmptyDim 17 Juil - 6:20

« Le Chaperon Rouge portait ce jour-là une création magnifique, une robe certes, mais quelle robe ! Elle partait de l'épaule droite, avec une courte manche bouffante, pour aller sous l'épaule gauche, tout en formant un joli décolleté, ni outrageant ni trop prude; à la taille, le tissu partait du haut de la hanche gauche pour descendre en formant une courbe jusqu'au mollet droit; ceci en velours rouge carmin.Ensuite, il y avait un "M" en dentelle sur le torse, un collier tout fin, en dentelle brodée, avec un grenat en forme de croissant de lune; ses boucles d'oreilles étaient des sphères de diamant sertie dans de l'argent, sur sa tête était posé un fragile diadème, une armature en argent mais orné de dentelle et de grenat, sans oublier les diamants. puis un ruban blanc laçait adroitement sa fine taille, et reproduisait les plis d'une toge; après, du satin blanc formait une jupe avec le velours rouge des jambes, s'arrêtant au genou gauche; pour ce qui est des chaussures, c'étaient des souliers de danseuses, fins et enroulés autour de ses chevilles, d'un blanc étincelant. Elle n'était pas peu fière de sa robe, et se promenait avec une petite escorte -à peine six loups, sous forme humaine, vêtus de costumes rouges- depuis le matin, passant dans les villages et marchant sur tous les chemins, juste pour se montrer dans sa toilette merveilleuse.
Elle était très excitée, et portait un bouquet de roses rouges que lui avait offert le jardinier quand il l'avait vue dans sa tenue. Elle riait dans le secret de ses pensées, elle riait de joie et de contentement un peu naïf de plaire, d'être jolie, et même belle.
"_Princesse", lui dit avec déférence un de ses gardes du corps -quelle folie, on la gardait elle, alors qu'elle était sûrement plus forte que tous ses gardes réunis !- en s'inclinant devant elle, la tête basse -ils avaient appris à redouter ses crises de folies meurtrières qui se déclenchaient lorsque l'on lui manquait de respect- "_Nous devrions rentrer, la nuit va bientôt tomber."
"_Peu me chaut. Je ne crains ni le froid ni les mauvaises rencontres, aussi je ne vois pas l'intérêt de rentrer. Peut-être est-ce vous qui craignez quelque chose, car vous êtes un froussard ? De toute façon, j'ai dit que je ne rentrerais pas, point." Et elle ponctua sa remarque théâtrale en continuant à avancer la tête droite et haute, avec un maintien tel qu'on aurait dit qu'elle avait un bâton dans le dos. Elle affichait clairement sa volonté de rester en dehors du palais, ce n'était pas seulement parce qu'elle voulait parader, et que cette envie était si forte qu'elle aurait pu se promener jusqu'à l'aube, c'était aussi parce que ses rapports avec ses parents se tendaient, tandis qu'elle grandissait, et que quand elle rentrerait, elle ne voulait pas avoir à supporter les ridicules sermons de sa mère, où les indignations bruyantes de son père sur sa conduite.
C'est donc avec une grande détermination qu'elle mettait un pied devant l'autre, faisant attention à ne pas s'étaler par terre ou se prendre une branche dans la figure. Elle regardait donc, logiquement, ses pieds, et cela explique pourquoi elle ne vit pas tout de suite se dresser une fine silhouette sur le chemin. Elle ne releva la tête que lorsqu'elle constata l'immobilité glacée de ses gardes du corps. On aurait dit qu'ils s'étaient statufiés sur place. Agacée, elle les tança :
"_Avancez donc, croyez-vous que je suis là pour rester immobile ? Si on ne va pas plus vite, on ne rentrera pas avant l'aurore, c'est certain ! Mollassons, est-ce donc si compliqué que de marcher ? Qu'est-ce qui vous a ..." Elle s'arrêta au milieu de sa réplique parce qu'elle venait d'apercevoir, grâce à un discret rayon de soleil qui avait percé l'épais feuillage au-dessus de sa tête, ce qui avait provoqué la paralysie de ses gardes : une jeune femme, dotée d'une longue chevelure d'un châtain auburn qui descendait jusqu'à son bassin, un visage époustouflant de beauté, et un corps bien proportionné, mais ce qui attira son attention, et ce qui avait attiré celle de ses subordonnés, c'était ses yeux : l'un rouge sang, l'autre bleu. Avisant cela, elle eut du mal à se retenir de sursauter violemment : devant elle se tenait la Princesse des Abysses, Juliet Van Haël Hottenberg, la plus belle des démones disait-on, la plus méprisante et orgueilleuse aussi.
"Alors c'est elle qui va hériter du trône plus tard ? Encore une demi-sang, pantin et démon. Définitivement, c'est cocasse, les deux futures souveraines les plus importantes de Wonderland sont toutes deux des démones croisées avec d'autres espèce, ange ou pantin !" Un éclat de rire salua sa remarque mentale et elle se dit que la Princesse devait trouver cela bizarre, que quelqu'un qui la rencontre au détour d'un chemin sombre éclate de rire.
"_Votre altesse, quelle... surprise de vous voir ici", lui susurra-t-elle, en accentuant volontairement le "ici", de façon moqueuse, mais pas vraiment très amicale. "_Que faites-vous sur mon territoire ?", ajouta-t-elle avec une pointe de venin, après tout son territoire était très fréquenté ces derniers temps : la Princesse du Wonderland, l'elfe, les humaines, la Princesse des Abysses... Elle faisait donc attention à bien faire sentir à ces gens-là que sur son territoire, c'était elle qui commandait, quel que soit le rang des intruses ou des intrus. Pour une fois qu'elle rencontrait une démone-pantin, elle allait bien s'amuser à tester ses limites et ses capacités. Quant à son statut social, peu lui importait, la Princesse du Wonderland était la plus importante, "elle allait régner sur le Wonderland, pas seulement sur les Abysses, elle." mais c'était la plus faible, psychologiquement et physiquement, alors elle n'avait pas à s'inquiéter. Elle était toujours à la recherche d'une nouvelle distraction, et le hasard venait de lui en fournir une excellente.


Dernière édition par Le Chaperon Rouge le Lun 18 Juil - 7:48, édité 1 fois
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Juliet Hottenberg
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MessageSujet: Re: La princesse des Abysses est une proie de choix [Privé Juliet Hottenberg]   La princesse des Abysses est une proie de choix [Privé Juliet Hottenberg] EmptyDim 17 Juil - 11:32

Jamais, sûrement jamais, vous ne croiserez la Princesse des Abysses un sourire joyeux aux lèvres. Mes sujets avaient constamment l'impression de me voir fulminante de colère, saccageant tous les objets se trouvant sur mon chemin par le seul moyen de la pensée. Ce fut donc avec un agacement non dissimulé que je me trouvais dans les sentiers du Wonderland. Pourquoi cet endroit ? Tout simplement parce que Léo avait jugé bon de me trainer de force hors des Abysses, qui provoquaient selon lui "une claustrophobie dans mon organisme qui était à l'origine de mon constant agacement"...
Je lui en avais voulu. J'avais pris une robe courte, un gilet et des chaussures non adaptées à la situation. Marcher était une chose que je haïssais, tout simplement parce que tout le monde avait le loisir d'admirer mon physique, même les plus démunis. Depuis ma rencontre avec la princesse du Wonderland et mon demi-frère, j'étais plus énervée que jamais. Pourquoi avait-il fallu que je sois née dans un famille aussi importante de la noblesse démoniaque -en vérité, mon père en était au sommet- qui m'obligeait à faire des rencontres aussi barbantes qu'inutiles ? Encore une question qui demeurerait sans réponse.

Accompagnée par Léo, je marchais le long de ces sentiers déserts, les pensées divergeant vers divers sujets. L'absence de monde était excellente, le décor l'était beaucoup moins. Toute cette lumière, ces bruits naturels... j'en avais des nausées. De temps en temps, je passais une main dans la crinière de mon lion qui paraissait sans son élément. Évidemment, il était un animal dit "sauvage", donc rester dans un château -aussi grand soit il- n'était pas évident. Même pour Léo, je ne serais pas venue dans le Wonderland de mon plein gré. Je lui en voulais. Et ce fait s'accentua lorsque j'entendis des voix non loin de moi. Reprenant mes esprits, je pus voir une énorme ombre écarlate se rapprocher, et Léo me fit remarquer qu'il s'agissait sans doute de l'escorte du Chaperon Rouge. Ce dernier était apparemment sorti faire un tour avec ses gardes, d'après ce que disaient les habitants des villages voisins. Alors qu'un long silence durant lequel tous ces loups sous forme "humaine" me dévisageaient, un ricanement émanant de la seule femme du groupe se fit entendre. Elle devait être franchement atteinte pour rire d'une manière aussi peu élégante, mais je ne fis aucun commentaire, espérant que ces imbéciles me fichent la paix. Ce ne fut pas le cas, bien évidemment.


« - Votre altesse, quelle... surprise de vous voir ici, Que faites-vous sur mon territoire ?
- Je partage cette surprise en vous voyant habillée,
répliquais-je en insistant sur le deuxième sens du dernier terme. Veuillez me pardonner cette intrusion, j'ignorais que les sauvages possédaient un système de territoire. »

Le ton plein de sarcasmes que j'utilisais pour ces excuses indiquait clairement que je ne l'etais pas le moins du monde. Le terme 'sauvage' était à mes yeux le plus approprié pour qualifier les meutes de garous qui peuplaient cette partie du Wonderland. Ils n'étaient que de vulgaires animaux qui se prenaient pour des gens civilisés sous prétexte qu'ils possédaient une partie 'humaine'. Ces espérances étaient pathétiques, puisqu'ils ne seront jamais aussi respectés que l'étaient les démons, qui avaient beaucoup plus de consistance que ces imbéciles d'indigènes.

- Tu sais que j'ai toujours adoré ta repartie, mais je pense que de temps en temps, il faut savoir prendre sur soi et accepter les remarques désobligeantes, commenta Léo mentalement. Ces loups sont beaucoup trop nombreux, et les insulter de la sorte n'était pas très malin.
- De toute façon, je bénéficie de la protection de mon père. Ils s'attireront toutes les Abysses s'ils posent ne serait-ce qu'une patte sur moi. Je n'ai pas peur de la mort, puisque de toute façon ma vie n'a pas vraiment de signification. Au moins, ça abrègera un peu l'ennui que je supporte depuis seize ans.

C'était une façon plutôt pessimiste de voir les choses, mais si je restais en vie, c'était simplement à cause de ma fierté. Celle qui me poussait à lancer des piques à chaque remarque qu'on me faisait, et celle qui m'empechait d'en finir. Beaucoup enviraient ce que je vivais, mais toutes ces responsabilités le mettaient les nerfs à vif. L'arrivée de cette bande de chiens galeux m'avait achevée, et ma mauvaise humeur ne devait pas être loin de son apogée, désormais. Dégageant une mèche de cheveux derrière mon oreille, mes troublants yeux se promenèrent sur chacun des loups pour se terminer sur le Chaperon. Elle avait l'air d'une humaine banale, habillée comme pour aller à une fête. J'ignorais que les sauvages savaient faire preuve de goût en matière vestimentaire, et c'était pour cette raison que je m'etais risquée à commenter la tenue de la louve. Elle était entièrement vêtue de rouge, et des cheveux marrons presque similaires aux miens étaient propres... étonnant venant d'une fille qui vivait en plein cœur de la forêt. Il me faudrait jeter les vêtements que je portais actuellement, puisqu'ils étaient entrés en contact avec cette forêt... tant pis, je les ferai refaire, ce n'était pas un problème. 
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MessageSujet: Re: La princesse des Abysses est une proie de choix [Privé Juliet Hottenberg]   La princesse des Abysses est une proie de choix [Privé Juliet Hottenberg] EmptyLun 18 Juil - 7:48

« Vos jouets vous ont-ils déjà fait grincer des dents au point de les abîmer ? En tout cas, le nouveau jouet que s'était choisi le Chaperon Rouge lui faisait cet effet : à peine lui avait-elle adressée la parole que la Princesse l'avait gravement insultée.

"_Je partage cette surprise en vous voyant habillée. Veuillez me pardonner cette intrusion, j'ignorais que les sauvages possédaient un système de territoire."

Elle fut estomaquée de ces deux phrases qui contenaient autant de venin qu'un serpent en distille de la naissance à la mort. "Elle est fidèle à sa réputation. Mais elle a trouvé de mauvaises piques. Tant pis, nous, ou seulement l'une des deux, allons ou va tomber de haut. Espérons que ce ne sera pas moi." Elle se reprit donc et se contenta de lui assener un regard méprisant tandis qu'un rictus ironique se formait sur son visage. Puis elle attaqua :
"_Vous osez parler de ma tenue alors que j'ai appris que vous vous baladiez dans vos terres attifée en paysanne ? Relativisez un peu, avant d'ouvrir votre auguste bouche. Quant au "sauvage" qui est sorti de votre appendice buccal, je pense que nous sommes beaucoup plus civilisés que vos chers confrères démons, sans manières et sans éducation.", répliqua-t-elle d'un ton chargée de sous-entendus, pour finir sur une suprême remarque : "_Je dirais encore que le fait que JE m'adresse à vous, bien que vous soyez Princesse, est une immense faveur, compte tenu de votre sang-mêlé, alors que je suis de sang pur ! J'ai peu de considération pour vous, à moins que vous ne sachiez m'amuser. Mais je n'aime pas que mes jouets redressent la tête trop haut, alors baissez-là, fille de parricide et de folle !"
Cette fois, sa voix était chargée de menaces, et elle ne s'en rendit pas compte mais la Princesse songea que les gens qui la manipulaient et qui faisaient d'elle leur jouet devenaient nombreux :
il y avait eu cet ange, et maintenant cette louve, ça faisait deux. Chaperon Rouge n'avait pas conscience de l'attachement que la Princesse portait à sa mère, et ce que lui causerait comme réaction ce commentaire, ou plutôt cette injure.
Puis, regardant attentivement l'affilié de son jouet/ennemie, elle fit remarquer que la Princesse était en parfait accord avec son lion : sa vie se déroulait ainsi : un jour il était devenu mâle dominant, depuis il était paresseux, ne s'entraînait plus, ne se donnait plus la moindre peine, ne faisait plus le moindre effort, attendant qu'on lui apporte à manger et se reposant, jusqu'à devenir gros, graisseux, énorme, et cela jusqu'au moment où un jeune lion le vaincrait, le tuerait, et deviendrait mâle dominant. Et ainsi de suite. Après cette sournoise perfidie, elle ricana méchamment et se dirigea vers Juliet pour la regarder un peu plus attentivement.
"Nos chevelures sont presque semblables. La sienne est juste un peu plus longue. Oh, mais j'ai une idée ! Et si j'en faisais ma poupée ? Une poupée que je coifferais, que je maquillerais, que j'habillerais, que je laverais, que je ferais marcher, que je nourrirais, avec laquelle je discuterais...." Chaperon Rouge avait non pas eu un éclair de génie mais un éclat de folie,
aussi se mit-elle à délirer sur ce qu'elle ferait à Juliet si cette dernière devenait sa poupée. Elle était assez imprudente pour tenter de réaliser ce fantasme, aussi retrouva-t-elle son sérieux, et demanda à son escorte d'encercler doucement la jeune fille. Ses yeux recelaient en ce moment un océan de convoitise, de méchanceté et de sournoiserie, bien loin de la politesse qu'elle avait montré envers la Princesse au début de la conversation. Ses gardes obéirent, mais avec mauvaise grâce, ils craignaient qu'il arrive malheur à la fille d'Ada Hottenberg, ce qui aurait signé leurs arrêts de mort à tous. Cependant leur loyauté était plus forte -leur crainte de Chaperon aussi- aussi obtempérèrent-ils, et se disposèrent autour de la Princesse, qui sembla n'y accorder aucune importance, forte de son statut. Cela ne semblait pas être l'avis de son lion, qui avait l'air d'être dans ses petits souliers, et il n'était pas bien difficile d'imaginer leur conversation mentale en scrutant leurs visages respectifs.

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MessageSujet: Re: La princesse des Abysses est une proie de choix [Privé Juliet Hottenberg]   La princesse des Abysses est une proie de choix [Privé Juliet Hottenberg] EmptyJeu 21 Juil - 7:55

[HorsRP: Grosse panne d'inspiration, désolée. ><]

« - Vous osez parler de ma tenue alors que j'ai appris que vous vous baladiez dans vos terres attifée en paysanne ? Relativisez un peu, avant d'ouvrir votre auguste bouche. Quant au "sauvage" qui est sorti de votre appendice buccal, je pense que nous sommes beaucoup plus civilisés que vos chers confrères démons, sans manières et sans éducation. Je dirais encore que le fait que je m'adresse à vous, bien que vous soyez Princesse, est une immense faveur, compte tenu de votre sang-mêlé, alors que je suis de sang pur ! J'ai peu de considération pour vous, à moins que vous ne sachiez m'amuser. Mais je n'aime pas que mes jouets redressent la tête trop haut, alors baissez-là, fille de parricide et de folle !
- Je vous conseillerais de vous laver un peu les oreilles, Chaperon. Je ne suis jamais sortie de mon château habillée autrement qu'avec une tenue décent, et je doute fort que les démons soient moins civilisés qu'une bande de chien galleux tels de vous. De plus, être sang-pur ne donne pas le droit de se sentir supérieur, surtout lorsque ce sang n'est qu'un sang d'indigène vivant dans les forêts.
»

Léo, cette fois-ci, ne répliqua rien. Il avait bien compris que je ne me laisserai jamais faire devant cette... fille. Les compagnons de la louve se mirent en cercle autour de moi, et je ne leur accordai pas plus d'attention que s'ils n'avaient été que des végétaux. Aucun d'eux ne pourrait jamais poser la main sur moi, et ils le savaient autant que moi. S'il désiraient s'en prendre au peuple des démons, ils n'auraient probablement aucune chance, puisque le Roi les ferait tous exterminer, les raserait totalement de la surface du Wonderland. J'esquissai un sourire mauvais et regardai le Chaperon droit dans les yeux. C'était ce simple contact visuel qui me permettait de faire appel à mon pouvoir d'hypnose que j'avais hérité de mon royal paternel.

« - Maintenant, je te prierai de t'écarter de mon chemin, et la prochaine fois que du oses parler de la sorte du sang de ma mère, je te garantis que tu ne sortiras pas indemne de notre entretien. »

À partir du moment où mon regard vairon avait croisé le sien, elle était totalement sous mon emprise, jusqu'à ce que je décide de rompre ce contact. Je m'écartai donc tu groupe de loups qui n'avaient visiblement pas compris ce qui arrivait à leur pauvre louve. Lorsque je passais près d'elle, je ne daignai même pas lui accorder un seul regard et la dépassai comme si elle avait été invisible, et nos regards se séparèrent. Mes longs cheveux flottaient comme s'ils avaient formé une cape que j'aurais fait claquer volontiers pour montrer que j'avais gagné. Léo, lui, ne dit rien, ne jugeant pas nécessaire de rentrer dans un jeu tel que celui que je venais de faire avec le Chaperon, qui consistait en quelque sorte à savoir qui de nous deux était la plus apte à dominer l'autre. Cette imbécile croyait sérieusement que j'allais me soumettre à elle, non mais sérieusement...
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