Sur la route du Palais ...

[Suite de ce Rp là ]

Alice s'était arrêtée sur la plage et avait fait la rencontre d'une jeune elfe, Laurelin, qui était rapidement devenue son amie. Après une brève discussion avec elle et son énorme Compagnon, un Cerbère bien bavard, Alice avait décidé de l'emmener en ville.
Elle volait gracieusement depuis quelques minutes et l'on distinguait déjà la silouhette de la Ville. Ses hauts remparts, ses tours et en arrière plan, le Palais, où siégait les dirigeants du pays et était, accesoirement, la demeure d'Alice.
De temps à autre, elle tournait la tête pour voir si l'énorme Chien des Enfers la suivait et elle sourit à l'elfe qui s'accrochait à ses rênes.
Rallentissant un tantinet, Silver à ses côtés, Alice se plaça au-dessus de ses nouveaux amis, les protégeant par la même occasion des rayons du soleil qui brillait,à son zénith.

-Nous arriverons dans quelques minutes. cria-t-elle depuis les airs.

Alice se mit à réfléchir à ce qu'elle ferait, une fois arrivée dans l'enceinte de la ville. Il y avait d'adorables boutiques, des cafés et des tavernes à profusion. En fait, il faudrait peut-être demander à l'elfe ce qu'elle souhaitait faire.
Arrivée aux Portes de la Ville, Alice s'immobilisa dans les airs et descendit doucement sur le sol. Le cerbère arrivait à toute vitesse et Silver se posa sur l'épaule de sa maîtresse.

Arteher ralentit quant ils aperçurent les rues de la ville, l'énorme chien prit le trot puis s'immobilisa devant Alice.
Laurelin descendit de sa monture et vit les portes, elles étaient immenses et très bien décorées.

_Merci de m'avoir conduit ici Alice, mais dans cette ville je ne suis pas sûre que Arteher soit accepté. Elle se tourne vers le chien. Je te laisse 2 heures de liberté profite en pour reprendre des forces.
_Si il y a le moindre problème tu sais ce qu'il te reste à faire !

L'animal prit le grand galop et reparti à la vitesse d'un guépard à pleine puissance.

_Bon, qu'est-ce que l'on peut visiter dans cette ville ?

_Merci de m'avoir conduit ici Alice, mais dans cette ville je ne suis pas sûre que Arteher soit accepté.
Elle se tourna vers le chien.
_Je te laisse 2 heures de liberté profite en pour reprendre des forces.
_Si il y a le moindre problème tu sais ce qu'il te reste à faire ! répondit le cerbère.

Alice allait répondre que le Compagnon poiyvait entrer mais Laurelin avait devançé ses paroles. Dans le fond, se dégourdir était peut-être ce qui était de mieux pour l'énorme Chien...
Elle le regarda démarer au galop et disparaître dans l'horizon. Ce fut les paroles de l'elfe qui la firent sortir de ses pensées.

_Bon, qu'est-ce que l'on peut visiter dans cette ville ?

Tout en montrant son médaillon aux Gardes afin de pouvoir faire entrer Laurelin dans la Ville, Alice se mit à décrire la magnifique cité :

-Il y a des boutiques, des cafés-terasses, des parcs et plein de beaux endroits superbes. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu voudrais voir en premier ?

-Il y a des boutiques, des cafés-terrasses, des parcs et plein de beaux endroits superbes. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu voudrais voir en premier ?

Laurelin réfléchit, elle n'avait pas faim donc l'on pouvait exclure les restaurants et les cafés. Les parcs étaient bondés en général et surtout en après-midi, il ne restait donc que les boutiques.

_Y aurait-il une boutique pour animaux par ici ou une de vêtements elfiques ou semi-elfique ? Si oui j'aimerais bien voir à quoi elle ressemble.

Tout en disant cela, elle vit le regard de certaines personnes se poser sur elle, la plupart semblaient méfiants ou dégoûtés.

_Y aurait-il une boutique pour animaux par ici ou une de vêtements elfiques ou semi-elfique ? Si oui j'aimerais bien voir à quoi elle ressemble.

Alice réfléchit tout en triturant son médaillon. Il y avait beaucoup de boutiques animalères dans le coin, mais elle étaient hors de prix. Sauf celle de la vieille Maggie, qui était encore dans une fourchette de prix abordables. Pour ce qui était des vêtements elfiques, ça allait être plus compliqué. Les elfes n'étaient pas toujours bien vus dans la Ville. Pourquoi ? Personne ne le savait, ça remontait à tellement longtemps. Ce qui faisait que les rares boutiques tenues par des elfes se trouvaient dans les quartiers les moins sécurisés, les moins fréquentés aussi.

-Commencons par les boutiques animalères. Suis-moi !

Elle prit la main de Laurelin et l'entraîna dans les rues colorées de la Ville, ignorant les courbettes que déclenchaient son passage. Elle s'arrêta finalement devant une petite boutique aux couleurs pastels. L'enseigne, un chat noir et rose -mon dieu ! du rose et du noir !- se balançais en grinçant et Alice invita l'elfe à entrer dans la boutique.

Arrivées devant une enseigne à motif de chat noir et rose en train de se lécher la patte avant - assez peu original pour une enseigne de boutique animalière - Alice lui fit signe d'entrer, ce qu'elle fit.
La boutique n'était pas énorme, mais il y avait un immense choix de produits tel que des harnais, des laisses, des manteaux, des produits d'entretien, des livres Tutoriel, etc......... Laurelin salua le vendeur, lui ne semblait pas la voir d'un bon œil mais elle n'était pas là pour avoir des explications ! Par contre elle vit que ce même vendeur s'inclina respectueusement face à la jeune fille aux cheveux violets, elle haussa les épaules sans plus.
Il lui fallait trois colliers, qu'elle trouva fort facilement :
_un vert serti d'émeraudes pour Arteher
_un noir avec des onyx pour Horimor
_un bleu incrusté de saphirs pour Calion

_Cela va me revenir cher............... souffla t-elle

De toute façon, elle avait de quoi se payer une vie de luxe pendant les cent prochaines années, alors............
Elle se tourna vers Alice

_Tu fais beaucoup pour moi, j'aimerais t'offrir un présent, que souhaites-tu ?

Le vendeur sembla soudain horrifié, comme si Laurelin avait commis une erreur grave.

Alice suivit Laurelin dans la petite boutique. Tout en évitant de regarder le vendeur qui s'inclina respectueusement, elle suivit l'elfe du côté des accesoires en cuir et la vit farfouiller dans les nombreux articles. Son choix se porta finalement sur trois colliers sertis de pierres précieuses, un avec des émeraudes, un avec des éclats d'onyx et un avec des saphirs. Elle se doutât que les colliers seraient pour son Cerbère et Silver poussa un petit cri strident. Qui donc aimerait se balder le cou enserré dans une bande de cuir ?

_Cela va me revenir cher... souffla t-elle.

Alice jeta un coup d'oeil aux étiquettes. 100 pièces d'or le collier. 300 pièces d'or en tout. Mouais, un peu cher... mais encore honnête comme prix, comparé aux boutiques de luxe de l'Avenue Centrale où un simple foulard revenait à plus de 1000 pièces d'or.
Laurelin se tourna finalement vers elle :

_Tu fais beaucoup pour moi, j'aimerais t'offrir un présent, que souhaites-tu ?

Le visage du vendeur pâlit et il eut l'air horrifié. Puis il devint rouge, presque écarlate et s'avança vers l'elfe, l'air furibond.

-Savez-vous à qui ...

Alice ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase. Elle se posta devant l'elfe et déclara d'un ton impérieux :

-Cette elfe est sous ma protection. Veuillez ne pas l'importuner.

Le vendeur écarquilla les yeux et baissa piteusement la tête, avant de retourner derrière son comptoir où, malgré l'avertissement d'Alice, il continua à surveiller Laurelin.

-Tu n'es pas obligée de m'offrir quoi que ce soit. Je t'aide parce que ça me fait plaisir, dit-elle en souriant.

Laurelin était abasourdi et une moue interrogatrice était apparut sur son visage - chose rare vu qu'elle ne montre pas ces expressions -.

_Que s'est-il passé ?

Bien que son acuité visuelle soit excellente, elle n'avait pu repérer les mouvements et les expressions du vendeur. Était-ce parce qu'elle était une elfe, et serait-ce pour cela que tout le monde l'observe d'un œil mauvais ?
Elle remercia sa bonne étoile apparut en Alice qui l'avait "sauvé", si elle n'avait pas été là, Laurelin aurait été contrainte d'invoquer Arteher pour la protéger ou d'utiliser son sceptre, une chose qu'elle ne voulait plus faire !
Elle reprit le souffle qu'elle avait perdue pendant la pseudo attaque.

_Acharn, amarthan, amman nin ?

Sous l'émotion elle en était à re parler elfique.

_Que s'est-il passé ?
-Rien. répondit simplement Alice.

Alice savait que beaucoup de gens dans la Ville redoutaient les elfes, véritables caméléons, et évitaient de leur parler. Elle savait qu'ils étaient de redoutables combattants et que la plupart des assassins étaient de sang elfique.
Chassant de son esprit ces noires pensées, elle flâna parmis les étagères pleines d'articles plus colorés les uns que les autres et s'arrêta devant une bague pour oiseau de proie. Juste ce qui lui fallait.

-Tu ne vas tout de même pas me metrre ça !
-Si jamais tu te pers, je fais comment pour te récupérer moi ?
-...

-Si tu as fini, je propose que l'on passe à la caisse. dit gaiment l'ange.
_Acharn, amarthan, amman nin ?

Ouh...elle avait eu tort de sécher les cours de langue...

-Heu...je peux avoir une traduction ?

-Heu...je peux avoir une traduction ?
Laurelin se reprit aussi vite qu'elle s'était perdue, regardant l'ange aux yeux interrogateurs.

_Oh...........Rien, sous le coup de l'émotion j'ai dit des choses que je ne pensait pas et je ne veux pas me mettre les gens à dos mais si tu veux savoir, cela signifie : Vengeance, crime, pourquoi moi ? Je sais ça ne veut rien dire de spéciale, c'est juste un flot d'émotion que j'ai montrer avec des mots.

L'explication tenait.

_Oui passons à la caisse.

L'elfe passa devant Alice et posa les articles sur le comptoir pour que le vendeur les évalue.
La machine cligna et afficha le prix de 300 pièces d'or. Laurelin sortit l'argent de sa bourse et la remit au marchand qui semblait sourire face à cette fortune. Puis elle attendit patiemment l'ange.

-Heu...je peux avoir une traduction ?_Oh...Rien, sous le coup de l'émotion j'ai dit des choses que je ne pensait pas et je ne veux pas me mettre les gens à dos mais si tu veux savoir, cela signifie : Vengeance, crime, pourquoi moi ? Je sais ça ne veut rien dire de spéciale, c'est juste un flot d'émotion que j'ai montrer avec des mots.

Alice sentait qu'il y avait autre chose, mais elle ne dit rien. Après tout, elle ne connaissait cette langue que de façon superficielle...

-Bon, si nous avons tout...
_Oui passons à la caisse.

L'elfe passa devant elle et posa les articles sur le comptoir pour que le vendeur les évalue.
La machine cligna et afficha le prix de 300 pièces d'or. Laurelin sortit l'argent de sa bourse et la remit au marchand qui semblait sourire face à cette fortune.
Lorsqu'Alice tira de sa poche son porte-monnaie, le vendeur la fixa, horrifié. Il repoussa la bague vers elle et lui fit un grand sourire.

-Une princesse ne paie pas, dit-il.

Bon sang, on ne la laisserait donc jamais agir comme tout le monde ? Ce n'est pas parce qu'elle était de sang royal qu'elle pouvait se permettre de ne pas payer ses affaires. Elle déposa sur le comptoir immaculé une pile de piécettes, montant exact de son achat et tira Laurelin dehors.

-Continuons, dit-elle.

Une princesse ? Alice était la princesse ?

-Continuons, dit-elle.

Laurelin suivit docilement, dès qu'elles furent à l'extérieur, les gens se remirent à les observer de façon méfiante et haineuse. Mais l'elfe ne releva aucunement, elle regarda le fille qui la tirait toujours.

_Où allons-nous ?

L'elfe savait que parler de ce qu'avait dit la marchand était impoli voir gênant, donc elle se tut à ce sujet.

A peine Alice fut-elle dehors que les courbettes recommencèrent, la faisant grimaçer. Bon sang ! Elle ne se baladait tout de même pas avec un panneau "Incline-toi devant ta future Reine ou péris !"... Mais l'ambiance changea en un clin d'oeil lorsque Laurelin apparut dans l'embrasure de la porte. Du respecte et de la crainte, le visage des gens passa à la haine et au mépris. Frinçant les sourcils, Alice tira Laurelin dans les rues de la ville, cherchant un endroit tranquille.

_Où allons-nous ?
-Dans les quartiers elfiques. Ne sois pas surprise de l'état délabré de ces endroits.

Personnelement, Alice appréciait les elfes et ne comprenait pas pourquoi on les méprisaient à ce point. Elle trouvait déplorable l'état dans lequel vivianent certaines familles elfiques et malgré tout son pouvoir politique, elle était impuissante face à ça.
Elle lâcha finalement l'elfe et s'arrêta sous une arche de bois à moitié pourrie.

-Bienvenue dans le quartier des elfes. dit-elle tristement en balayant la rue mal-famée du regard.

_Bienvenue dans le quartier des elfes. dit-elle tristement

L'entrée était un vieil arbre pourri, cet plante était belle à l'intérieur, une flamme de vie était toujours présente dans le tronc, mécaniquement Laurelin posa sa main sur l'écorce et elle put sentir le cœur de la plante battre.
Plus loin des maisons, enfin des taudis, étaient collés les uns derrières les autres le toit à moitié cassé les fenêtres également. Les rares jeunes étaient habillés de haillons et sans chaussures.

_Quelle triste vie.......

Elle qui n'avait connu que son château et le luxe, la voilà confronter au triste sort des elfes normaux. Elle en eut un pincement au cœur, sa main serra son sceptre tellement fort qu'elle s'en fit blanchir les jointures.

_Comment peut-on vivre ici ? demanda t-elle pour elle-même

Laurelin se tourne soudain vers Alice.

_Pourquoi sommes-nous persécutés ? Pourquoi ces familles vivent-elles dans ces endroits insalubres ? Explique-moi je t'en supplie..........

Alice vit passer une bande de jeune elfes vêtus de haillons. Sa robe de soie la fit rougir et elle détourna les yeux. Le contraste était frappant: elle, riche aux as et eux, avec moins d'une pièce d'or...
Laurelin posa la main sur l'arbre qui constituait l'arche.

_Quelle triste vie...

Triste, il n'y avait pas d'autre mot. L'elfe se tourna vers elle.

_Pourquoi sommes-nous persécutés ? Pourquoi ces familles vivent-elles dans ces endroits insalubres ? Explique-moi je t'en supplie...

Alice secoua la tête, Silver sur son épaule, tête baissée, ses serres s'enfonçant dans l'épaule de sa maîtresse.

-A vrai dire, cette histoire dure depuis tellement longtemps que tout le monde a oublié la raison de cette rancoeur.

Soudain, une pensée traversa son esprit.

-La Bibliotèque Royale ! Tout ce qui se passe sur le Wonderland est consigné là !

Devant l'air ahuri de Laurelin, Alice s'expliqua :

-Si nous cherchons là, peut-être que nous trouverons la réponse à cette question !

Laurelin reprit son aplomb, elle se tourna vers l'endroit où les elfes habitaient et demanda à un jeune de s'approcher, d'abord tendu, il s'avança tout de même.

_Tiens, prend ça et partage le avec tout le monde, il y en a assez pour que vous mangiez.

Elle avait donné la moitié de ce qu'elle possédait, le petit garçon s'émerveilla face au tas de pièce d'or, la remercia en elfique et parti en courant vers les autres qui se tenaient près de lui.

_Allons à la bibliothèque, je veux savoir, j'ai besoin de savoir !

Laurelin commença à marcher d'un bon pas puis s'arrêta une dizaine de mètre plus loin.

_Juste, où est la bibliothèque ?

Laurelin interpella un jeune elfe, qui s'approcha avec une certaine méfiance. Ce qui était compréhensible. Que pouvaient bien lui vouloir deux jeune filles -dont l'Héritière- ? Laurelin lui fourra dans la main une pile de pièces.

_Tiens, prend ça et partage le avec tout le monde, il y en a assez pour que vous mangiez.

L'elfe la regarda, surpris. Puis il s'inclina avec déférence et courut dans la rue, interpellant les elfes du quartier. Il avait l'air heureux...
Alice avait remarqué que l'elfe avait beaucoup d'or. Était-elle issue d'une famille noble ?

_Allons à la bibliothèque, je veux savoir, j'ai besoin de savoir !

Sans attendre, elle s'élança dans la rue, avant de s'arrêter après quelques mètres.

_Juste, où est la bibliothèque ?

Alice tendit le doigt vers la forme blanche qui se dessinait dans le lointain. Le Palais surplombait l'ensemble de la Ville, ce qui faisait que l'on voyait nettement l'édifice de pierres blanches.

-Là-Bas. Hum...Laurelin ? J'aimerai savoir...es-tu de naissance noble ?

La question était certes inhabituelle, mais Alice éprouvait le besoin de savoir...

_Là-bas. Hum...Laurelin ? J'aimerai savoir...es-tu de naissance noble ?

L'elfe se stoppa et se retourna, les jointures de ses mains blanchirent tellement elle les serraient.

_Mon père était de noble famille, si tu veux savoir je suis née d'un adultèrent entre ma mère et le frère de son mari, ma mère fut brûler vive pour avoir commis cette faute. Certes je suis riche, je suis née loin du besoin avec mon père mais ce n'est pas pour ça qu'il faut me considérer différente.

Puis Laurelin se tourna et regarda l'édifice blanc qui faisait office de bibliothèque du Wonderland.

_Je peux y aller en courant, la distance est relativement proche et je peux faire des pointes à 110 km/h, prend la voie des airs, et rejoins moi.

La jeune blonde partit à toute allure slalomant entre les passants qui ne la remarquait même pas.

_Mon père était de noble famille, si tu veux savoir je suis née d'un adultèrent entre ma mère et le frère de son mari, ma mère fut brûler vive pour avoir commis cette faute. Certes je suis riche, je suis née loin du besoin avec mon père mais ce n'est pas pour ça qu'il faut me considérer différente.

Brûlée vive. Carrément. Décidément, les elfes n'étaient pas un peuple rigolo...

-Je ne te considère pas comme une personne différente. Nous sommes tous égaux, riches ou pauvres. dit-elle doucement.

Alice se mit à avancer dans la rue en direction du Palais, qui abritait entre ses murs la Bibliothèque Royale.

_Je peux y aller en courant, la distance est relativement proche et je peux faire des pointes à 110 km/h, prend la voie des airs, et rejoins moi.
-Tu n'y...

Laurelin ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit et elle démara en trombe. Secouant la tête, Alice déploya ses ailes d'ébène et, d'un bond puissant, se propulsa dans les airs. Planant au-dessus de l'elfe qui courait à toute vitesse, Alie eut un sourire moqueur.

-Tu n'arriveras au Palais que dans une bonne dizaine d'heures. Ce que tu vois n'est qu'une illusion. Le Palais se trouve bien plus loin.

Elle perdit un peu d'altitude et se positionna à côté de l'elfe, volant à la même vitesse sans effort apparent.

[Répond encore une fois ici et je commence le nouveau sujet dans le Palais]

_Hein ?

Laurelin ralentit, elle rigolait au moins ?

_Et on y va comment, moi je continu de courir ou sinon je peux invoquer Arteher qui m'y conduira plus vite.

Le choix était bien, mais un Cerbère ici, ça risquait de créer des commérages et cela ternirait encore plus l'image de la race aux oreilles pointues.

_Invocation du Cerbère !

Laurelin brandit son sceptre et planta la pointe dans le sol, un nuage de fumée apparut et le chien des Enfers se dressa en grognant.

_Cela ne fait pas 2 heures ! ronchonna Herumor
_Pas le temps de vous expliquez, vous aurez chacun un cadavre en plus ! Allez go !

Le chien s'élança à une vitesse énorme.

_Avec Arteher je peux couvrir la distance en moins de temps à moins que tu ais une meilleure idée Princesse.

L'expression de Laurelin passa de la surprise au questionnement. Elle ralentit et Alice fit de même. S'enveloppant dans ses ailes noires, elle se posa sur le sol.

_Et on y va comment, moi je continu de courir ou sinon je peux invoquer Arteher qui m'y conduira plus vite.

Inutile, faillit répondre Alice. Il était impossible d'arriver à la forteresse de cette façon. Le Cerbère se retrouverait englué dans un piège à moins d'un kilomètre du Palais. Mais l'elfe ne laissa pas le temps à Alice de lui expliquer car elle invoqua son Compagnon, qui apparut en ronchonnant. L'enfourchant, Laurelin lança son énorme chien à toute vitesse. Soupirant, Alice les suivit tranquillement, battant faiblement des ailes afin de ne pas trop accelérer.

_Avec Arteher je peux couvrir la distance en moins de temps à moins que tu ais une meilleure idée Princesse.
-Ne m'appelle pas ainsi, trancha Alice sèchement. Et oui, j'ai une meilleure idée.

Alice, tout en planant gracieusement, détacha son médaillon qu'elle tendit devant elle. Elle proféra une parole magique et un vortex étincellant jaillit du médaillon. Laurelin ne put éviter le vortex et s'y enfonça, suivie d'Alice. Après elles, le passage se referma dans un claquement sec.

[Suite de ce Rp ici]