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| { Comment regretter de s'être levée. [PV Maii S. & Meadow P.] | |
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Juliet Hottenberg ¤ Princesse des Abysses ~
Messages : 55 Expérience Rpg : 24 Date d'inscription : 23/06/2011 Age : 27
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| Sujet: { Comment regretter de s'être levée. [PV Maii S. & Meadow P.] Dim 3 Juil - 10:41 | |
| Vert émeraude, c'est tout ce dont je me rappelais. Cet étrange cauchemar qui avait troublé ma nuit avait été vraiment étrange. Le vert était sûrement la couleur que je haïssais le plus car elle était ce qu'on appelait ambivalente. Elle pouvait représenter le maléfice, lorsqu'elle était foncée, mais aussi le renouveau, lorsqu'elle était claire. Personne ne devrait être des deux côtés, comme cette horrible couleur. Si vous choisissez le mal, vous restez dans le mal... l'inverse marche aussi. Nous n'avons pas besoin d'êtres ayant côtoyé le bon côté. Je m'étais donc réveillée dans ma chambre, allongée dans l'énorme lit à baldaquin qui trônait au milieu du mur central. Ma respiration était haletante, mais je n'avais aucun autre souvenir que celui de cette lueur vert émeraude, celle qui était à mi-chemin entre le Mal et le Bien. Foutue couleur... Je fixai d'un air neutre le haut de mon lit, auquel pendait mollement des peluches tenues par un unique fil transparent. J'ignorais quelle idée m'avait prise lorsque j'avais décidé de faire installer de telles peluches, mais je considérais ce trait comme un signe que l'esprit de Pantin de ma mère m'habitait un peu. Cette mère que j'aurais tellement voulu connaître avait perdu la vie lorsqu'elle m'avait mis au monde, et je m'en voudrais certainement un bon bout de temps pour ce premier meurtre. J'avais assassiné ma mère, et personne ne pouvait le nier, pas même moi. Je dégagea mes longues jambes de la couette, piétinant malencontreusement une énorme peluche chaude. Ah non, pas une peluche... un lion, en fait. — Combien de fois vais-je te dire d'arrêter de t'allonger au pied de mon lit, Léo ? le réprimandai-je mentalement. — Tu sais très bien que je ne pourrais jamais me passer te ton carrelage, surtout lorsqu'il fait chaud comme aujourd'hui... répondit le lion en bâillant. Je soupirai et relevai les mèches qui me tombaient sur le visage. Il était relativement tôt, et cette journée allait s'annoncer très longue, surtout vu la façon dont elle avait commencé. Mes pieds nus effleurèrent le carrelage froid tant apprécié par mon Compagnon, et je sentis sa queue se frotter contre mes jambes, me faisant frissonner. Je passai une main dans sa crinière et me dirigeai souplement vers l'énorme armoire noire dans laquelle se trouvait une petite partie de ma garde-robe... l'autre étant rangée dans une pièce extérieure. Je claquai des doigts et le battant s'ouvrit en grand, dévoilant une multitude de vêtements tous colorés dans les mêmes tons que ma chambre: le noir, le blanc et le rose pâle. Quelques touches de rouge venaient troubler cet ensemble de vêtements, et je choisis alors une robe courte, entièrement noire, décorée de petites dentelles rouges au extrémités. Léo commenta légèrement la tenue que j'avais choisie, et me dit qu'avec une chaleur pareille, il valait mieux s'habiller légèrement. Je haussai les épaules et enfilai une paire de chaussures à talons, avant d'attraper une cape. — Tu sors ? demanda alors Léo. — Oui, mon père reçoit des invités pendant toute la journée. J'avais entendu, la veille, que le Roi des Démons organisait une fête en l'honneur de l'anniversaire de l'un de ses plus fidèles acolytes... elle s'était arrêtée là. Dès l'instant où elle avait su que son père allait doner une réception, elle avait décidé de sortir. Se mêler au peuple était aussi désagréable que de côtoyer ces artistocrates qui m'adressaient la parole seulement parce que j'étais la fille du Roi. Peut être aussi parce que j'avais un physique agréable. Mais c'était tout. À chaque fois que je leur répliquai que je valais mieux qu'eux, je sentais très bien qu'ils me haïssaient, pour mon caractère de pimbêche hautaine. Une peste, voilà ce que j'étais. Passant mon temps à rabaisser autrui pour un oui ou pour un non, je me considérais comme supérieur aux autres êtres et ça, ça les blessait. Parfait, en somme. Je refermai le battant avec un second claquement de doigts, et ouvrit ainsi la porte de ma chambre. Je sommai mentalement Léo de me suivre, ce qu'il presque immédiatement. Les lions étaient connus pour leur fainéantise, et Léo étant un ancien "chef de meute", il avait toujours été habitué à être servi par ses lionnes. Même après avoir été lié à moi, il n'avait pas perdu ses habitudes de souverain et bénissait son gardien de lui avoir montré une fille comme moi, une Princesse. J'étais, comme lui, servie par tous ces serviteurs, et lui aussi. Nous étions totalement compatibles, et ça me plaisait. — On est faits pour gouverner, fit il, puisqu'il avait accès à mes pensées. Je lui souris. Ce geste ne me prenait que très rarement, mais lorsque nous étions seuls tous les deux, je le faisais. Ce sourire était un sourire hautain et triomphal, le même que celui qu'on a lorsqu'on a gagné quelque chose. Je le flattai et il ronronna. Un ronronnement qui ressemblait beaucoup au son que provoquait un tremblement de terre. Les pas de mes escarpins claquait contre le sol de marbre, dérangeant tous les invités que mon père avait accueilli chez lui. Les personnes, de Wonderland ou des Abysses, me savaient intouchable, tout simplement marge que je bénéficiais de la protection entière du Roi. Souvent, le rang de Princesse était utile. Je finis par sortir du Palais Noir en un rien de temps, et la ville sombre s'ouvrit à moi. Même à cette heure avancée de la matinée, il y avait beaucoup de mouvement dans la ville, les commerçants hurlant à tue-tête. À la demande de Léo, je dissimulai mon visage à l'aide de la capuche accrochée à la cape que j'avais prise. Il esquissa ce qui semblait être un sourire, dévoilant ses crocs acérés. Si j'avais accepté c’était simplement pour qu'on me fiche la paix. La dernière fois que j'étais sortie sans me cacher, j'avais été assaillie par ces maudits nobles qui venaient me flatter par hypocrisie. Heureusement que Léo avait la voix qui portait, car le rugissement qu'il avait poussé à ce moment avait été très convaincant. Il avait affirmé ne plus vouloir recommencer, puisque ses obligations étaient d'être obéi et admiré, non pas protéger une "Princesse inconsciente". Glissant gracieusement par dessus les pavés de la ville, mes escarpins faisaient nettement moins de bruit que plus tôt, dans l'enceinte du palais. Évidemment, j'avais intentionnellement provoqué un son énorme à l'aide de mes talons, pour bien énerver les hôtes. Un coup digne d'une gamine, mais j'avais envie s'embêter et critiquer, ce matin. J'arrivai enfin à la hauteur d'un salon de thé, qui était presque désert. La terrasse était décorée de la même façon que ces maisons de poupées dignes du Wonderland, et un tel établissement en plein cœur de la Ville Noire était écœurant. Pourquoi diable existait il de telles bâtisses, dans un monde aussi noir que celui dans lequel je vivais ? Absorbée par la perspective de faire démolir ce salon de thé, j'avais continué ma route et avait heurté une chose qui m'avait fait perdre la capuche. J'entendis des hoquets de surprise et avait vivement tourné la tête vers la personne qui avait révélé malgré elle mon identité aux personnes se trouvant à proximité. Mes yeux vairons la toisèrent de haut en bas. Une chevelure marron et un visage pur... Je la fixai un instant, les yeux emplis de colère. — Tu ne pourrais pas faire attention où tu marches ? jetais-je d'un ton froid tout en passant une main lasse dans ma longue chevelure couleur chocolat. T'es fier de toi ? Pour accentuer le ton magistral, Léo grogna. Je toisai les autres passants d'un air froid, qui les fit frémir et détourner le regard. J'étais intimidante, et alors ? S'ils n'avaient pas assez de cran pour soutenir le regard asymétrique de la Princesse, qu'il en soit ainsi, ce n'était pas mon problème. La dernière phrase que j'avais prononcée sous entendait le fait que mon identité était maintenant découverte, et que si je me faisais assaillir de compliments faux-cul, ce serait entièrement de sa faute. La cape qui me tenait trop chaud ne me servait plus à grand chose, désormais, et c'est pour cette raison que je l'ôtai et la balançai par terre. Je sentis que Léo s'agitait, et commençait alors une conversation mentale. — Qu'est ce qu'il y a ? demandais-je. — La pureté me pique le nez... — Développe, je comprends pas. — Elfe mais aussi, hum... Ange ? finit il par sortir en passant sa langue sur ses dents pointues. Je sursautai. Que faisaient ce genre d'êtres dans la Ville Noire ? L'elfe avait peut être une raison d'entrer mais les Anges ne s'aventuraient que très rarement dans la Ville des démons, pour la simple et bonne raisonnais ces deux races étaient très mal vus, à cause de leur bonté. La ville était presque entièrement peuplée de démons, de Pantins et de quelques garous, je supposais. La démographie de la ville l'important peu, l'important était de savoir que nous étions éloignés des anges. »
Dernière édition par Juliet Hottenberg le Jeu 10 Nov - 22:44, édité 5 fois | |
| | | Meadow Pillow Rose Sauvage
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| Sujet: Re: { Comment regretter de s'être levée. [PV Maii S. & Meadow P.] Lun 25 Juil - 5:47 | |
| Mon esprit était brumeux, comme d’habitude. Mais cette fois ci, il me semblait plus dur de distinguer mes propres pensés. Même mes fonctions vitales paraissaient être embuées. Toujours dans mon lit, ma respiration ralentissait peu à peu. Mon cerveau n’arrivait plus à penser correctement et le reste de mon corps était figé, tous mes membres étaient posés contre mon matelas, et ma tête reposait bien sagement entre deux oreillers. Le bourdonnement sonore de mon ventre me tira de cette transe. -
-Zut... boudais-je.
J’aurais voulu me rendormir, profiter de cette journée sans aucun impératif en rattrapant mon sommeil perdu, mais la faim me rappelait trop souvent à l’ordre. Parfois, je blâmais ouvertement mon statut de Garou. Je n’aimais pas spécialement la viande, mais comment annoncer, lorsque j’étais haute comme trois paumes, que j’étais végétarienne à mes parents qui se nourrissaient exclusivement de viande humaine, et qui par la même occasion prenaient un malin plaisir à déchiqueter de leur crocs et de leur griffes ceux qui leur faisaient obstacle ? Je ne pense pas que c’eut été possible dans ces conditions. Difficilement, je poussai de mes bras maigres les couettes et les couvertures qui me réchauffaient la nuit. Arrachant Monsieur Lili à son sommeil apparent, je me mis à lui parler, comme à mon habitude.
-Tu te rends compte que demain ça fera vingt ans qu’on n’a pas revu papa et maman ?
J’attendis patiemment une réponse, mais encore une fois, je dû me l’imaginer. « Déjà ? Le temps passe si vite, et nous n’avons aucune trace d’eux. Peut-être serait-il temps d’abandonner les recherches ? » Choquée des paroles de ma licorne favori, je répliquai :
-Monsieur Lili ! On ne doit pas baisser les bras !
« Mais, Meadow… On ne les retrouvera plus, tu es au courant ? » Des larmes me montèrent aux yeux et je jetais mon ami le plus cher contre ma commode.
-Pourquoi dis-tu ça ? sanglotai-je.
Plus énervée que triste de l’évidence que monsieur Lili m’avait communiqué, je me dirigeai vers mon armoire. Mais surprise, elle n’était plus à sa place habituelle. Mon esprit s’affola, tentant de savoir pourquoi mes meubles avaient subitement changé de place. Puis, mon cerveau analysa les récents faits. J’entendis clairement dans ma tête les mots suivant : Maison de vacance.
-Ah oui ?
Oui, définitivement, oui. J’étais en vacances, dans la maison de vacance de mes parents. Mais quel endroit pour une maison de vacance ? Les abords de la ville noire. Je dois avouer que je ne comprends pas le choix de mon paternel… Un manoir, assez vieux et effrayant, à quelques kilomètres seulement de la ville noire. Mon ventre réclama une nouvelle fois sa pitance, et je me dirigeai vers les cuisines.
* * *
Après un trajet peu confortable sous ma forme bestiale, je me trouvais dans les rues de la ville. Mes domestiques m’avaient demandé d’aller me remonter le moral en faisant des emplettes. Une fois arrivée dans le cœur de la ville, je me rendis à l’évidence ; comment pouvait-on se remonter le moral dans une ville aussi… sombre ? Vêtue de couleur pastel, je me sentais un peu tâche face à tous ces habitants habillés de noir. Tous me regardaient de façon étrange et je leur rendais leur regard. Puis soudain, mon attention se porta sur un salon de thé. Et là encore, je ne pus résister à l’appelle de ce divin breuvage. L’atmosphère à l’intérieure me sembla plus détendue, la serveuse était souriante, et pas un seul client n’était assis à aucune table. Joyeuse d’avoir trouvé l’endroit idéal pour reposer mes sens, je commandai un bon thé et une part de gâteau au chocolat, le restaurant étant dépourvu de sablés. J’avais vingt-huit ans, et j’avais toujours les mêmes pensées qu’une enfant. Peut-être monsieur Lili avait-il raison ? Peut-être était-ce le temps de commencer un nouveau chapitre ?
Dehors, une jeune femme hautaine passait ses nerfs sur un pauvre passant. Elle ne m’était pas inconnue, pourtant son visage ne me rappelait pas un nom. Une fille de la haute, à en voir ses vêtements et la façon dont on la dévisageait. Mais elle n’avait aucun droit d’user de son pouvoir de la sorte. Bien déterminée à aller lui tirer les oreilles même s’il en coutait de ma réputation, je payais le dû à la serveuse et je m’aventurais dehors. La femme désagréable avait laissé tomber sa cape et avait laissé le pauvre homme qu’elle avait percuté, tremblant sur place. Doucement je me baissais et je ramassait le manteau qui traînait au sol pour le tendre au persécuté.
-Tenez… Vous méritez au moins ça d’avoir subi les folies de cette jeune personne.
Il l’attrapa avec timidité puis me dit à voix basse.
-Mademoiselle, vous n’êtes pas du coin, à ce qu’il paraît. Mais cette jeune femme est notre princesse…
Voilà pourquoi son visage me semblait familier.
-Quel que soit son rang, ou son statut, on ne traite pas d’honnête gens de cette façon.
Le statut d’honnête pouvait être un tantinet exagéré envers l’homme avec lequel je parlais, mais mes mots s’appliquaient à tous plutôt qu’à lui. Puis je repris mon chemin, fermement décidée d’aller remettre les pendules à l’heure de la petite peste qui servait de princesse à ce pays. Je ne risquai pas la prison, étant donné que mon père était très proche du roi des garous et que, par conséquent, tout ce qui touchait notre famille était une affaire d’état. J’avais une certaine protection. Sa silhouette s’éloignai à peine que je m’élançais à sa recherche, me faufilant entre les passants qui semblaient s’agglutiner autour de moi. Je ne la perdis pas de vue pour autant. Discrètement, j’arrivais à son niveau et lui tapait sur l’épaule, ébauchant mon plus beau sourire.
-Excusez-moi ?
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| | | Maii Suchield Angelic Wings
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| Sujet: Re: { Comment regretter de s'être levée. [PV Maii S. & Meadow P.] Mar 30 Aoû - 9:59 | |
| Ce matin-là, un doux rayon de soleil vint se poser sur mon visage et me réveilla en douceur. Je mis un certain temps à remettre mes pensées en place. Je me souvins qu'aujourd'hui était mon jour de libre et que je pouvais explorer toute la journée. Je me leva de mon simple lit en bois et me dirigea vers mon armoire. Ma chambre était petite, composée uniquement d'un lit, d'une armoire, et d'un bureau avec une chaise. En ouvrant mon armoire,une multitudes de couleurs s'exposa devant moi et décidai de prendre une robe légère bleu clair. Quand je pris également mes petites chaussures plates blanches, je sentis quelques choses me frôler les jambes. En baissant ma tête, je vis Choco réclamant de l'attention. Je l'a pris dans mes bras et la caressa.
- Tu ferais mieux d'arranger ta coiffure. , dit-elle. - Je vais demander à grand-mère de me coiffer, tu le sais très bien.
A ces paroles, je reposai Choco et me dirigeai vers la cuisine, endroit où ma grand-mère se trouvait toujours. Quand elle me vit arrivée elle sut immédiatement pourquoi et pris ma brosse dans ses mains. Je lui dit bonjour avant de m'asseoir devant elle. J'aimais quand elle me coiffait, c'était notre moment à nous deux, on discutait de tout et de rien. Aujourd'hui, elle me fit simplement deux tresses sur les côtés rejoint derrière ma tête. Une fois terminé, je pris un morceau de brioche, but un verre de lait et dit au revoir à ma grand-mère. Je pris devant la porte un sac avec de quoi grignoter pour la pause déjeuner que j'avais préparé la veille et sortit de ma maison. Choco me suivit et grimpa sur ma tête, son endroit préféré. Je me demandais à chaque fois comment elle faisait pour tenir.
- Où va t-on aujourd'hui ? - Je pensais aller vers le bois sombre, et en profiter pour aller cueillir quelques fruits. Ils sont excellents là-bas !
Nous passâmes par un petit sentier, marchant doucement pour apprécier le soleil et le vent doux qui faisait voler mes long cheveux. Une demi-heure passa et nous arrivâmes à l'orée du bois. Je pris le chemin principale avant de d'emprunter des petits sentiers en pleins coeur de la forêt. Je sentis Choco s'agiter sur ma tête, je m'arrêta et la fit descendre à terre. Elle avait les oreilles dressées, inspectant le paysage autour de nous. Puis j'entendis un bruit, comme une petite fille rigolant. Au bout de quelques minutes, je vis l'origine du bruit. C'était bien une petite fille, avec de court cheveux noir et des yeux foncés avec un reflet rouge.
- Tu t'es perdu ?
Pour seul réponse, je vit la jeune fille repartir de là ou elle venait. Elle fit quelques mètres et s'arrêta, m'invitant à la suivre.
- Tu ne devrais y aller, me conseilla Choco.
Mais j'ignora ses paroles et suivis la petite fille. Elle avançait rapidement, tellement que parfois je dus courir. Puis, elle disparut derrière un arbre, plus aucune bruit ne se faisait entendre. Plus je me rapprochais, plus l'atmosphère devenait lourde. Une fois derrière l'arbre, je me retrouvai face à face à un grand trou noir.
- Passe à travers, mes parents sont derrières, ils ont besoins d'aides, supplia la petite fille.
Je ne pouvais rester là sans rien faire, même si ce passage était effrayant, je devais aider la fillette. Je me rapprocha lentement, tendant une main vers le trou noir. Quand elle le traversa, je me sentis comme aspirée, sans possibilité de retour en arrière. Je regardai la fillette, et fut très surpris. Je ne la reconnu plus, son visage n'exprimait plus la détresse mais une joie démoniaque. Il ne me resta plus qu'un pied en dehors du vortex et avant d'être entièrement engloutie, j'entendis "Je t'ai eu !". Le voyage ne dura pas longtemps, une minute tout au plus. C'était comme de voler dans le vide. Je ne voyais autour de moi que du noir, et rien d'autre. Soudain, une lumière apparût et je tomba au milieu d'une foule. Personne ne fît attention à moi, comme si cela arrivé tout le temps.
- Mademoiselle, vous n’êtes pas du coin, à ce qu’il paraît. Mais cette jeune femme est notre princesse…
- Quel que soit son rang, ou son statut, on ne traite pas d’honnête gens de cette façon.
Une jeune femme parlait a un passant. Elle était très noble et semblait gentille et calme. Je ne pouvais détacher mon regard d'elle. Puis elle s'éloigna, se dirigeant vers le centre de la foule. Je me leva, frotta ma robe et la suivis. Elle s'adressa à une personne ayant l'air hautaine et sombre. Aussi ne voulais-je pas les déranger et resta à l'écart, regardant la scène. | |
| | | Juliet Hottenberg ¤ Princesse des Abysses ~
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| Sujet: Re: { Comment regretter de s'être levée. [PV Maii S. & Meadow P.] Jeu 10 Nov - 22:41 | |
| « On m'avait appris depuis toute petite à faire la différence entre les Anges et les Démons, ainsi que les Garous, les Elfes, les Pantins, les Mages, et les Humains. Beaucoup de professeurs plaçaient les Démons au sommet de la chaîne, puisque cette race était pour eux, privilégiée. Je les avais toujours soupçonnés de prendre des pincettes pour m'approcher, et j'avais toujours soutenu une seule chose: j'étais en haut, et tous ceux-là étaient en bas. Prétention ? Appelez-ça comme vous le voulez, votre avis ne m'importe pas plus que si vous aviez été invisible Je continuait ma route sans me retourner une seule fois, et je sentis bien les regards médusés des passants à mon passage. Croiser la Princesse dans la rue n'était pas une chose fréquente, sachant que je ne sortais que très peu en ville, et le premier qui oserait s'approcher aurait affaire à moi. De mauvaise humeur ? Bien sur, avec une chaleur pareille... Déjà que me mêler à ces vulgaires paysans me répugnait, alors leur adresser la parole était un effort considérable. Évidemment, les engueuler était nettement plus amusant... vous me voyez vraiment leur parler comme si j'étais leur amie ? C'était bien un miracle qui ne se produirait jamais ! Le bruit de mes talons cessa brusquement. Une voix venait de m'appeler, et si elle ne m'avaitpas tapoté l'épaule en un geste d'apostrophe, jamais je ne me serais arrêtée. Je me retournai en un este gracieux et la toisai de haut en bas. Une chevelure rose -mais qu'avaient-ils tous avec les couleurs spéciales ?!- des yeux étranges et habillée d'une façon chic, j'en deduisis qu'il s'agissait d'un personnage qui possédait assez d'argent. Riche ou pas, je n'allais pas faire plus de manières que d'habitude. Un simple « Parle, j'ai pas que ça à faire » sec et explicite suffit amplement, et je remarquai à ce moment-là que ses pieds étaient nus. Hum... finalement, peut-être n'était-ce qu'une femme ruinée qui voulait faire bonne impression en se pavanant avec une tenue compliquée. En arrière-plan se trouvait une fille des plus banales, quoique son visage innocent ne me disais rien du tout. Léo me le confirma quand il mentit savoir que c'était elle, l'ange qui se baladait dans ces rues mal famées. Elle risquait beaucoup en restant plantée au milieu de cette horde de Démons en manque de sang, et si personne n'oserait lever ne serait-ce que le petit doigt sur moi, je ne donnais pas cher de la peau de cette inconsciente. La fille devant moi était une Garou, me fit mon lion, et il était normal de voir ce genre de bêtes dans la ville, d'autant que mon père avait passé pas mal de pactes plus ou moins légaux avec certans chefs de meute. Je ne voyais pas l'intérêt de s'allier à cette bande d'animaux, mais ce qui concernait l'avenir des Abysses ne m'intéressait pas plus que ça, vous m'en direz tant. — Gamine, tu devrais rentrer chez toi, lui fit Léo. C'est pas le lieux approprié pour les gens comme toi. Contrairement à moi qui voulait être blessante lorsque je proférais de telles paroles, Léo avait seulement cherché à mettre en garde l'Ange qui se trouvait en retrait. En attendant, je me tournai vers la Garou qui se trouvait devant moi et que je dépassais un peu grâce à mes talons. Depuis tout à l'heure, je n'avais pas cherché à comprendre la signification de ses paroles, beaucoup trop distraite par les bruits alentours; je ne saurais donc dire si elle avait parlé ou non mais ça ne m'intéressait pas plus que ça. Je la dardai de mon habituel regard hautain souligné de mes yeux vairons dont il était difficile de se défaire, avant de claquer d'un ton froid. — Tu as terminé ? Je peux partir maintenant ? Me faire attendre pour des choses futiles était bien la dernière chose à faire lors de mes crises. » | |
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