Rencontre percutante ~

Pv; Meadow

Flaky se promenait dans les environs. Revisitant tour à tour ce qu’elle connaissait depuis sa plus tendre enfance. Chu avait du mal à suivre et n’arrêtai pas de le faire remarquer a la jeune fille. Soudainement, elle se mit à courir. Elle sentit que Chu ne suivait plus. Elle retourna sur ses pas et attrapa le mignon petit oiseau. Celui-ci se mit à rouspéter, et un peu gênée, elle essaya de le calmer. Quand il eu enfin fini, elle repartit a pas lent. Ils n’y avaient personne dans les ruelles, c’était…désert…

Flak’ frissonna, et son compagnon fit de même. Cela pouvait faire peur parfois. Les griffes de son compagnon se resserrèrent dans sa peau, et la jeune fille glapit. L’oiseau s’envola pour ne pas se faire arracher les plumes. Son beau plumage. Flaky essuya le peu de sang qu’il y avait et lança un regard furieux a Chu. Elle se remit à marcher.

Le petit n’oiseau partit devant et Flaky attrapa Chu par la patte. Il se laissa faire. C’était un jeu pour eux deux. Enfin surtout pour Flak ‘. Elle le lâcha au bout d’un petit moment et l’oiseau partit furieux dans une direction. Il partit assez vite, ce qui flanqua la frousse a la fillette. C’était la première fois, et il allait plus vite que d’habitude. Sans réfléchir, elle partit à sa poursuite.

Au bout de dix petites minutes, Flaky rentra en collision avec quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Quand, elle vit Chu derrière la personne, elle se précipita en poussant a nouveau la personne. Elle cria :

« -Chu ! »

Après avoir caressé son oiseau, elle se retourna et aida la personne a se relever. Avec un sourire contrit, elle lui dit :

« Désolée, ca va ? Je ne vous ai pas fait mal ? »

Puis elle remarqua ou elle était. Flaky était a l’entrée d'un bois.

Un pas.

Deux pas.

Marcher. Une prommenade. Un autre pas. Mes pieds nus foulaient la pelouse froide et humide d'alentour le manoir de mes parents. Les brins d'herbe étaient souple et s'écrasaient gentillement sous la plante de mes pieds. A quelques centimètres de moi, des fleurs des champs avaient réussi à pousser à l'insu du jardinier. Un pas encore. Derrière moi, la maison s'éloignait. J'avais laissé monsieur Lili à l'interieur, comme pour qu'il garde ma chambre. Je m'étais disputée avec le personnel de mon domaine. Ma gouvernante avait clamé haut et fort devant tous que j'étais immature. Un petit pas en plus. Il est vrai que je venais d'avoir vingt-huit ans, et que mon apparance était celle d'une jeune femme de seize ans. Mais les garous ne grandissaient pas à la même vitesse que les humains. Si mon physique lui aussi prenait du temps pour ternir et se vieillir, mon esprit aussi. Je préferai amplement rester enfant dans ma tête plutôt que de m'éveiller et de devoir accepter la dure réalité de la vie. Un pas plus ample, plus large. Peut-être devrait-il y avoir une équivalance d'age garou en age humain? Sans hésiter, je viendrai de fêter mon seizième ou dix-septième anniversaire, On enlèverai dix ans à un garou pour savoir son âge véritable. Contente de ma trouvaille je continuai d'avancer. La plante de mes pieds remarquèrent que le sol se durcissait au fur et à mesure que j'avançais. La pelouse s'est transformée petit à petit en humus. Des pas plus rapide, presqu'une course. J'avais accéléré le pas, sans vraiment savoir pourquoi. Dèsormais je courrais à petite allure. Je me retrouvais rapidement près d'un ruisseau, une source limpide que seule moi connaissait l'existence. Sa main molle prend de l'eau et s'en envoie sur le visage, sûrement pour se rafraichir. Elle se penche, plonge son visage dans l'eau. Elle en sort ruisselante, ravie de ce petit bain. Certaines mèches de ses cheveux sont plaquées contre son visage par l'eau. J'étais ravie. Ravie d'être enfin seule pour penser. Libre. Comme ce petit oiseau que j'entrapperçu voleter. Une petite créature aux plumes jaunes, tout mignon. Il voleta autour de moi quelques instants puis reparti d'où il était venu. Encore une fois, sans raison, je le suivit. Meadow seuit gaîment une petit oiseau. [i]Elle à l'air heureuse. Alors qu'elle tend la main pour l'attraper, elle entre en collision avec quelqu'un. Le propriétaire de l'animal me dévisageait.

« -Chu ! »

La petite fille carressa son oiseau, sans faire attention à moi. La garou semble étonné que l'on ne lui accorde pas d'attention. Elle se demande ce qu'une petite fille fait là, et écarte une mèche de cheveux qui tombait négligement sur son visage.

« Désolée, ca va ? Je ne vous ai pas fait mal ?

Meadow ouvre une première fois la bouche pour lui répondre, mais se résigne à d'abord trouver ses mots avant de parler.

- Oui, ça va. Je suis plutôt difficile à blesser. Excuse moi, mais que fais-tu ici? Ce bois n'est pas des plus accueillant!»

«- Oui, ça va. Je suis plutôt difficile à blesser. Excuse-moi, mais que fais-tu ici? Ce bois n'est pas des plus accueillant!»

Flaky ouvrit la bouche et la referma. Sa main alla sur Chu, son compagnon d’âme. Elle le caressa en cherchant les bons mots. Souriante, elle lui répondit :

« En faites mon compagnon d’âme Chu, l’oiseau a mes côtés, c’est enfui soudainement. Je lui ai couru après et je me suis retrouvée ici… »

Elle en voulait au petit canari de s’être enfuie comme ca. Elle prit l’élastique autour de son poignet et s’attacha ses longs cheveux épais en une couette haute. Il y eut un moment de silence, un long moment. Alors qu’elle se massait les mains et que Chu lui enfonçait de plus en plus ses griffes dans sa peau, elle parla. D’une voix douce, agréable, gentille.

« Je m’appelle Flaky Hakitoshi, et toi tu es ? Et je te retourne aussi la question, que fiches-tu ici ? »

Ses sourcils s’étaient un peu froncés a la dernière phrase, mais elle était très vite revenu a la normal. La jeune fille regarda les bois qui les entouraient. Que c’était joli… Elle n’avait pas l’habitude une si belle foret. Elle montra du doigt la foret et dit :

« Je veux me promener dedans, si tu veux m’accompagner tu viens, sinon… tant pis ! »

Elle se mit en direction de la foret, elle allait doucement. Vraiment doucement… Le canari vola et retourna vers la jeune dame. Flaky fut étonnée. Elle sourit bizarrement et demanda a Chu.

« Qu’est ce qu’il y a ? Ne me dis pas que la foret te fait peur ? Non ? »

Flak’ se mit a rire doucement. Elle l’attrapa et regarda la jeune femme.

« Alors tu viens avec nous ? »

« En faites mon compagnon d’âme Chu, l’oiseau a mes côtés, c’est enfui soudainement. Je lui ai couru après et je me suis retrouvée ici… Je m’appelle Flaky Hakitoshi, et toi tu es ? Et je te retourne aussi la question, que fiches-tu ici ? Je veux me promener dedans, si tu veux m’accompagner tu viens, sinon… tant pis ! Qu’est ce qu’il y a ? Ne me dis pas que la foret te fait peur ? Non ? Alors tu viens avec nous ? »

Son innocence me fit rire. Quelle genre de petite fille était-elle pour ne pas reconnaître un garou.
Meadow émet un petit soupir. La naîveté perdue. La naîveté qu'on essayait de lui voler. Celle qu'on lui reprochait d'avoir et qui pourtant n'était plus en elle. La jeune fille ouvre la bouche pour répondre:

- Je ne me permetterai pas de laisser une enfant seule ici.

Son ton est à la fois sympathique et rassurant. Elle hésite à lui avouer sa véritable nature. Je ne savais que faire! Si je lui disais, elle allait probablement s'enfuir et me laisser seule. Comme tous les autres que j'ai jamais rencontré. Elle fait quelques pas et revient au niveau de la petite fille. L'oiseau de Flaky, qui décidement appréciait bien Meadow, voletait gaiement eutour de ses mèches roses. Ses ailes étaient fines, et Meadow remarqua que ses parents lui avaient déjà parlé d'une telle race d'oiseau. Sous forme de casse croute. Je me souvins d'une recette de canari aux épices que ma mère m'avait apprise quelques mois avant sa disparition. Elle me l'avait narré en chantant pour que je m'en souvienne.
" De tes grandes pattes, cours, cours,
De tes grandes mains prend le canari,
Ramène le au chaud et tord lui le coup,
Déplumes et place la dépouille dans un petit lit,
D'e tomates de salades et d'épices"

Les yeux de Meadow se rivent sur le petit oiseau. Un instinct carnivore lui crie de sauter sur l'occasion, à proprement parler. je priai silencieusement pour que sa maîtresse ne s'apperçoit pas de mon engoument envers son canari. Elle aurait été anéantie s'il avait été tué. Chassant ces pensées obscures de sa tête, je chantonnais un dernière fois, silencieusement, la chansonette de ma mère. La tête de Meadow semble danser au son d'un rythme inaudible. Elle avance en sautillant sur des paroles morbides qu'elle n'ose même pas les dire à voix haute.
Je marchai un peu engourdie par la faim. Enfin, je souris à ma nouvelle amie et lui demandais:

- Tu ne te demande pas plus qui je suis?

[HRP: Désolé, le post était écrit depuis longtemps et j'étais sur d'avoir poster... T.T Paaaaarrrrrdon ma quiiiiiiiiiiiiiiiiiiicheuuuuuuuuuuuuh^^)